Des besoins de l’agriculteur à la transmissibilité de l’exploitation en passant par la vocation agricole de l’installation, tous ces points doivent être pensés et anticipés en amont de chaque projet agrivoltaïque
Qu’il s’agisse de la réversibilité technique (impact des travaux sur les sols notamment) ou de la réversibilité contractuelle (anticiper le démantèlement en fin de vie de l’exploitation), tout projet agrivoltaïque doit favoriser des systèmes qui permettent un retour à l’état initial de la parcelle.
Les projets agrivoltaïques doivent tenir compte des impacts sur les filières agricoles (notamment en rapport avec les plans de filière) mais également sur la spéculation foncière ou les conflits d’usages. C’est la raison pour laquelle la participation des acteurs locaux (chambres d’agriculture, communes…) de même que l’inclusion citoyenne sont fortement valorisées.
Plus que jamais les impacts sur la qualité des sols (risque d’imperméabilisation, de perte de surface ou de changement d’usage), sur la biodiversité et sur les paysages doivent être limités au maximum.
Les projets agrivoltaïques doivent être à même de s’adapter et d’être résilients face aux différentes menaces extérieures (conditions climatiques ou changement de marchés). Ils doivent également être en mesure de répondre à d’éventuels changements d’itinéraires techniques agricoles.